J’avais tenu 10 fois 24h, et je pense que j’aurais pu tenir plus, parce que je n’ai pas “craqué”. Mais après ces 10 jours, je me suis alcoolisé (et beaucoup, 2 bouteilles de rosé à 2 + un demi de bière en fin d’après-midi), et c’était prévu. Un ami m’avait invité à déjeuner pour me remercier d’un service rendu, et il m’avait promis qu’on allait “bien bouffer et bien boire”. Je n’en suis qu’au début de ma tentative d’abstinence, et ce déjeuner était prévu, j’y suis donc allé en me disant : je bois. Tout simplement parce que, pour ce type d’occasion, je n’ai pas encore d’argumentation solide, ça me fait chier d’apparaître comme abstinent, bref, tu vois les raisons.
Le déjeuner était très sympa, le rosé très frais, et je suis rentré après. Le soir, rebelote, je n’avais pas prévu de boire, mais j’avais fait déplacer le patron du K, et au moment de servir, je n’ai pas osé lui demander une bière pour mon collègue et un coca light pour moi : je l’avais dérangé, je me suis senti obligé de commander une bière. Je suis conscient des progrès à faire, bien sûr, je te raconte, c’est tout.
Le soir, j’étais bien, genre calme, pas stressé (tu m’étonnes, j’avais ma dose), mais la diction relativement hésistante. Et après, en sortant du cinéma, j’ai été barbouillé… énormément. On est allés au restau, j’ai carburé au Perrier et je n’ai rien pu manger.
Voilà la bonne nouvelle là-dedans : peut-être que 10 jours d’abstinence, c’est déjà suffisant pour que le corps ne tolère plus de grosses doses d’alcool. En bref, la prochaine fois que je serai exposé (car j’ai du mal à m’imaginer totalement abstinent), je sais en tout cas que je boirai beaucoup plus modérément.
En attendant, j’ai recommencé mon compteur à 24h : depuis mercredi, ça fait 2 fois 24h d’abstinence. Record à battre : 10 jours.